Nos vignobles

Chez AdVini, nous travaillons avec une philosophie : promouvoir une viticulture respectueuse de l’environnement sur nos vignobles et chez nos partenaires. Pour cela, les pratiques sont articulées autour d’engagements forts : entretenir la fertilité des sols viticoles, protéger le vignoble durablement et s’appuyer sur la biodiversité. 

Entretenir la fertilité des sols viticoles

Impossible de faire de bons vins sans raisins sains et équilibrés. C’est pourquoi nous attachons une attention particulière à la fertilité des vignes et donc, à la fertilité des sols. Elle se traduit par une connaissance fine de nos terroirs et de leurs potentiels mais aussi par la lutte contre tout ce qui pourrait les appauvrir. Nos sols doivent être bien nourris et doivent être protégés.  

Les sols viticoles, véritables écosystèmes complexes, sont particulièrement sensibles à toutes les perturbations. Pour les préserver, il est indispensable de travailler sur les teneurs en matière organique en changeant de façon d’appréhender la nutrition de la vigne. Chez AdVini, la fertilisation ne vise donc plus à nourrir la plante, mais bien à nourrir le sol pour qu’il puisse naturellement délivrer tout ce dont la plante a besoin. C’est pourquoi nous avons effectué une transition vers la fertilisation organique sur nos parcelles. 

L’autre levier actionné pour entretenir la fertilité des sols est l’enherbement. Des sols couverts hébergent une faune riche et utile pour le vigneron. En plus de fournir des habitats à la biodiversité, ces couverts préservent la capacité des sols à stocker l’eau et limitent l’érosion, aussi due au ruissellement de l’eau qu’au vent. La couche de terre fertile est ainsi maintenue sur les parcelles. 

En considérant la vigne dans son écosystème, il devient évident d’agir de façon plus durable pour garantir le bon fonctionnement des sols viticoles. 

Permaculture au Château Capet-Guiller Saint-Emilion Grand Cru

Cette logique de fertilité naturelle des sols a été poussée à son paroxysme avec la parcelle en permaculture du Château Capet-Guillier Saint-Emilion Grand Cru : paillage, couverture permanente des sols, suppression de la mécanisation, tous les leviers ont été actionnés, pour le plus grand plaisir de la biodiversité de la parcelle !

Protéger le vignoble durablement

La protection des vignobles ne peut se concevoir aux dépends de la santé de ceux qui s’en occupent ou de l’environnement. C’est pourquoi il est nécessaire d’innover pour apprendre à se passer des produits qui peuvent avoir des impacts néfastes. 

Matériel plus performant et parfaitement réglé, utilisation d’alternative et de préparation de biocontrôle… Nous explorons toutes les méthodes car il n’y a pas de solution universelle. C’est pourquoi il est indispensable de faire des essais, de jouer sur les complémentarités des pratiques et de multiplier les initiatives propices à la biodiversité, notre meilleure alliée au vignoble. 

S’appuyer sur la biodiversité

Chacun doit prendre sa part pour enrayer le déclin de la biodiversité. En plus d’être une formidable alliée pour réguler les agresseurs des vignes, la diversité des espèces, animales et végétales, est notre patrimoine commun.  

Pour aider à le préserver, les pratiques viticoles doivent être repensées en appliquant les principes de l’agroécologie. Comme pour les sols, il s’agit de considérer que la vigne s’épanouit dans un écosystème complexe où tous les éléments de la biodiversité ont un rôle à jouer.  

Les haies, murets et arbres isolés, fournissent des habitats et de la nourriture pour de nombreuses espèces. Cette faune, dite auxiliaire, se compose d’un cortège d’insectes, de micro-organismes, d’oiseaux ou encore de chauve-souris qui aident le vigneron en protégeant les vignes. Mais en plus de cela, ces éléments naturels permettent de structurer le paysage et de réguler les microclimats. Il en va de même pour les couverts végétaux. Tout le savoir-faire du vigneron réside alors dans l’équilibre subtil à trouver pour favoriser les effets positifs et les complémentarités, sans causer de concurrence. 

Pour donner un coup de pouce à certaines espèces, nous allons plus loin. Nous avons donc noué un partenariat avec les acteurs de la protection de la biodiversité afin de créer les habitats les plus adaptés à chaque espèce. Oiseaux et chauves-souris trouvent ainsi les nichoirs les plus adaptés pour eux et peuvent pleinement se concentrer sur leur développement. 

Entouré de bois, le Domaine Laroche a instauré un programme en faveur de la Chevêche d’Athéna, en partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux depuis 6 ans. Son retour sera bénéfique pour protéger les vignes des petits nuisibles.

250 nichoirs sont implantés au cœur du vignoble de la Maison Cazes. Les populations de chauve-souris, d’oiseaux insectivores et de rapaces qui viennent s’y abriter sont particulièrement utiles à la protection des vignes, car elles se nourrissent d’insectes qui leur sont néfastes.

Le choix des espèces cultivées, des porte-greffes et des cépages, est lui aussi crucial. Ces sont des siècles de sélection minutieuse des variétés les plus adaptées et qualitatives sur chaque terroir qui sont confrontées aux changements climatiques.  

Pour faire perdurer le patrimoine qui nous a été légué et pouvoir le transmettre aux générations futures, nous pratiquons la sélection massale à Chablis, sur les meilleurs Chardonnay issus de nos meilleurs terroirs.

Sélection massale à Chablis